Merci. Chers collègues,
Plus sur jeunesse, que sur sport en 1 minute 30. Nous réfutons, comme François WERNER, l’idée que les jeunes ne s’engageraient pas aujourd’hui et notre responsabilité, c’est bien de faire émerger cette jeunesse en lui donnant plus d’espace de parole.
De ce point de vue-là, nous nous interrogeons sur la place donnée aujourd’hui au Conseil régional des jeunes : quel rôle veut-on lui donner, sur son lien notamment avec notre assemblée ? Par exemple, nous n’avons jamais de rapport qui est transmis à notre instance et nous émettons la proposition légitime que les élus du Conseil régional des jeunes soient invités à participer régulièrement aux Commissions thématiques et qu’ils puissent être présentés lors de nos sessions pour donner leur avis comme le font par exemple les membres du CESER.
Dans le budget présenté, il est question d’employabilité des jeunes. Est-ce que c’est véritablement l’objectif des politiques jeunesse quand on développe par ailleurs des politiques sur le développement économique et l’emploi ?
Nous n’avons pas, nous, cette vision des politiques jeunesse et préférons mettre en avant cette jeunesse et favorisons en priorité son autonomie et son émancipation. Aujourd’hui, nos jeunes ont besoin de se projeter dans un avenir désirable, beaucoup sont confrontés à des difficultés pendant et en sortie de parcours scolaire. Des structures existent pour les épauler, mais malheureusement, à l’instar des missions locales, le manque de moyens est devenu le quotidien des salariés qui sont confrontés à des jeunes en souffrance psychologique en manque de solutions et de repères. Le dispositif PACE confié aux organismes de formation ne répond pas non plus aux attentes ni des jeunes, ni des entreprises qui sont souvent frileuses pour accueillir ces stagiaires pour une durée qu’ils jugent inappropriée.
Il est temps de donner à la jeunesse des perspectives pour leur futur et cela passe par plus de moyens pour le sport, la culture, la citoyenneté, la mobilité, la formation et l’emploi.