Oui, merci Monsieur le Président et chers collègues,
Caroline REYS a tout à fait raison de dire que l’égalité femmes hommes et la lutte contre les violences faites aux femmes n’est pas l’apanage des écologistes. En revanche, je constate que ce n’est toujours pas le truc de l’extrême droite puisqu’on vient d’assister à une intervention qui, fidèle à ce qu’est la tradition de l’extrême droite, garant de l’ordre moral et du patriarcat vient de profiter de la présentation de ce rapport en faveur de l’égalité femmes-hommes pour dénoncer, stigmatiser un mouvement planétaire de femmes qui se lèvent aujourd’hui pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles. Et voilà, je voulais dire que j’étais assez scandalisé par cette intervention de l’extrême droite aujourd’hui, puisqu’on parle bien de violence systémique, de patriarcat et si on comprend…
J’appuie complètement les propos de Caroline REYS, notamment sur la question des entreprises et je pense dans la continuité de ce que j’ai déjà dit hier sur d’autres sujets que nous devrions conditionner notre accompagnement économique à des objectifs en matière d’égalité femme-homme. J’appuie également sur la question de la présence humaine dans les trains, et pas seulement une présence policière.
Je pense qu’il faudrait compléter ces actions également d’une interpellation et d’un travail avec notamment la préfète de Région sur la question du recueil des plaintes dans les commissariats et les gendarmeries. Les témoignages de femmes victimes de violences et d’agressions sexuelles sont extrêmement nombreux, ce qui fait défaut dans les commissariats quand elles s’y rendent pour déposer des plaintes.
Et je voudrais juste terminer mon intervention en disant que notre groupe soutient la Région dans ses démarches d’accompagnement, de soutien politique et financier aux initiatives locales comme la Maison Gisèle Halimi à Châlons dans la Marne ou encore la Maison des femmes à Nancy.